Déménagement : à Paris, le stationnement des camions sera bientôt payant

Actuellement, une simple autorisation de stationnement fournie par la mairie de Paris suffit aux professionnels du déménagement pour garer leurs camions dans la capitale. Mais à partir de février prochain, ils devront payer pour obtenir le même service. Au final, ce sont les clients qui devraient payer la note, comprise entre 60 et 90 euros.

Les règles de stationnement pour les déménagements vont changer à Paris. Les entreprises spécialisées devront désormais payer pour assurer leur mission dans les rues de la ville.

 

Auparavant, une simple autorisation préalable de la mairie suffisait pour stationner en toute légalité et débarquer objets et cartons. Mais les élus de la ville ont voté une nouvelle mesure qui entrera en vigueur en février 2019.

 

Les professionnels en colère

Ce dispositif est loin de réjouir les professionnels.

« Cette demande d’autorisation va être payante selon l’emplacement et l’impact du véhicule sur la route. Mais en contrepartie, on ne nous installe pas de panneaux qui nous permettent de réserver la place »,

regrette Frédérique Dorso, présidente des Gentlemen du déménagement.
Même son de cloche du côté de la chambre syndicale du déménagement d’Ile-de-France qui regrette que la mairie ne s’inspire pas de ce qui existe dans d’autres villes.

« On a aucun retour de la part de la ville, alors qu’à Lyon et Marseille il y a une pose de panneaux qui se fait et une réservation de stationnement bien réelle »,

dénonce son président.

 

60 à 90 euros supplémentaires

Dans le détail,

« pour un poids lourd sur Paris en journée ça va coûter 60 euros de supplément, plus 20 à 30 euros pour le monte-meubles. »

Les entreprises risquent d’inclure le coût du stationnement dans la note présentée au client. De quoi faire flamber la facture.

La mesure pourrait toutefois évoluer avant son application puisque la mairie de Paris et les syndicats de poids lourds doivent se rencontrer courant novembre. Les professionnels du déménagement ne manqueront pas de plaider leur cause.
Source: Boursorama